• Tendre pause


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  • Les Carcadets ont encore frappé !! 

    Je sais maintenant qu'il ne faut pas parler des Carcadets à la légère, mais je ne peux m'empêcher de souligner le merveilleux travail qu'ont accompli la nuit dernière leurs maîtres-floqueurs, pour revêtir le parc de Sceaux d'un blanc manteau de neige, tel qu'on n'en n'avait plus vu depuis longtemps.

    Je ne leur en veux même pas d'avoir caché sous la première neige, sur laquelle je me suis aventuré tel un jeune chien fou, une plaque de verglas sournoise, qui m'a rappelé combien la vie était précieuse. Aucune blessure ne suffit cependant à me garder dedans quand souffle l'esprit du Grand Nord…

    Vive l'hiver, vive le froid et la neige !!!

     

    Oka 1Les Carcadets ont encore frappé !!Oka 3Oka 6


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  • Chronique d'une mort annoncée

    Knockin' on Heaven's Door

    Maintenant qu'elle a définitivement quitté son porc d'attache, où que La Cochonne aille, elle emporte avec elle un peu de mon innocence. Alors pour apaiser ma conscience, je regarde les nuages et j'imagine que partout... des cochonnes rient.

    Celle-là même qui jadis dans la basse-cour, riait aux volailles, doit à présent rigoler de voir comment je m'échine à perdre le lard de ces dernières vacances et oublier un peu tous mes travers, par de laborieuses courses de côtes, ou autour des pâtés de maisons (comme on sait les faire en banlieue).

    Je veux cependant croire que les quilles auront guidé l'âme de La Cochonne sans nom vers d'autres cieux, nous laissant le soin d'honorer sa dépouille au travers de tous ces gestes traditionnels et de ce savoir-faire ancestral qu'il m'a été offert de partager.

    Merci à tous !

     


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  • Bonne Année 2013 !!


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    Joyeux Noël !


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  • Passage à vide...

    Les illustrations de Noël sont restées en plan et aucun des travaux commencés durant ce mois de décembre (que j'aurais pourtant souhaité prolifique et inspiré) n'a été fini.

    Mais Ô combien il est temps que je suspende mon vol, et que je recherche à nouveau dans ma palette de couleurs, ce petit rayon de soleil qui, ces jours-ci, manque tant à l'extérieur.

    D'ici quelques jours la fin du monde ne fera plus peur à personne (on est en 2012), mais cette grisaille qui persiste peut encore être la cause de quelque langueur monautomnale.

    Heureusement, demain, c'est le grand jour…


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  • Au fil de décembre


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  • Zen Fruits


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  • Le Syndicat des Artisans de l'Automne

    Le weekend dernier, alors que je me retrouvais seul à m'étirer dans ce joli coin du parc de Sceaux, j'ai été pris à partie par une escouade de Carcadets (ces cousins des Farfadets, originaires des pays chauds, surtout connus pour leurs élixirs à base de fleurs d'hibiscus), qui sortis de nulle part, se sont présentés comme faisant partie de la branche intégriste secrète des Adorateurs de Novembre et adhérents du Syndicat secret des Travailleurs de l'Automne, que régit la convention millénaire et secrète de la Guilde des Lutins de Noël.

    Il m'a semblé comprendre qu'ils faisaient référence à la publication sur ce blog en avril dernier, d'un article portant sur le travail méconnu des jardiniers-colleurs-de-fleurs-de-cerisiers-au-printemps et qu'ils avaient à cœur, eux aussi, de faire connaître à tous leur contribution secrète à l'embrasement de couleurs que connaît le parc en cette saison, ainsi que leur talent secret (mélange de savoir-faire ancestral et de magie naturelle secrète) dont ils font preuve pour teindre à la main, feuille à feuille, chaque arbre et chaque buisson, à l'heure où personne n'y prête attention.

    Voilà pourquoi je me suis empressé de prendre une nouvelle photo de leur travail et de la publier, afin de ne pas irriter ces petits êtres facétieux, que les quelques bonbons restant d'Halloween ne suffiraient pas à calmer s'il leur venait l'idée de me jouer un mauvais tour.

    Oups ! Maintenant que j'y pense, ne s'agissait-il pas plutôt d'une mise en garde, visant à ne révéler leur existence secrète sous aucun prétexte, ni à parler de leur actions saisonnières sous peine de provoquer leur colère ?

    Bon, je vous laisse, je crois que j'ai vu quelque chose bouger derrière les rideaux…

     

    Oka 1Le Syndicat des Artisans de l'Automne


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  • Halloween 2

    Halloween


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  • Halloween

      Et vous, vous faites quoi pour cette nuit de pleine lune ?


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  • Chats de Toussaint

    A l'approche d'Halloween, l'image du chat borgne, surveillant le portail du moulin supposé de la sorcière, revient sonder mon âme de son regard froidement scrutateur. Le fait de le dessiner m'aidera peut-être à lever le sortilège.

    La première fois que j'ai croisé ce regard, c'était juste avant la tombée de la nuit, au détour d'une petite route de campagne qui avait mené mes pas de joggeur, à travers champs, puis à travers bois, bien au-delà de l'itinéraire prévu (en fait je m'étais pommé !). Après avoir longé une longue clôture entremêlée de broussailles qui laissait présager un domaine à l'abandon, j'avais atteint le portail de ce qui semblait être un vieux moulin triste et solitaire. Ralentissant le pas, afin de mieux apprécier la sensation de mystère qui accompagnait le calme suspect de ce lieu insolite, j'ai soudain croisé l'œil immobile de celui qui semblait être le gardien de l'endroit, un chat borgne et hirsute, posté sur une vieille boite aux lettres, de l'autre côté de la route.

    Malgré son aspect misérable, le regard perçant qu'il dirigeait sur moi me donnait l'impression que l'animal était doté de moustaches aux pouvoirs étranges et surnaturels, et que son autre œil, vitreux et sans pupille, avait le don de pénétrer les esprits pour lire les intentions des éventuels visiteurs indésirables. 

    Heureusement, l'innocence du coureur égaré a joué en ma faveur et quoi que ce matou miteux ait pu percevoir de mes pensées, il n'a pas jugé bon de réveiller les esprits de la forêt et m'a autorisé à poursuivre ma route sans cligner ; me laissant le soin de trouver seul une excuse valable et rationnelle, pour avoir manqué le dîner.

    Comme pourrait le dire la sagesse populaire : à croiser le chat de la sorcière entre chien et loup, la promenade se finit entre la poire et le fromage.

        

    Chats de Toussaint

    A propos de dîner, et toujours dans le but de ne pas froisser les forces qui œuvrent à notre insu dans la Nature, je tiens à rendre grâce à toutes ces courges diverses et variées qui, depuis la fin de l'été, ont été immolées à l'huile d'olive sur l'autel ardent de la cuisine de plein air.

    J'espère que leurs esprits apaisés ne nous apparaîtront dans la nuit d'Halloween que sous la forme de gentilles lanternes sculptées, aux sourires bienveillants.

    Si c'est le cas, je veux vous souhaiter un "Happy Halloween ! "


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  • Quille (seule)

    Avec l'arrivée de l'automne sonne l'heure de la grande migration pour tous les oiseaux au long cours, qui ont un nid secondaire quelque part au nord du continent africain. Ceux qui volent le plus haut auront naturellement plus de chances de traverser les Pyrénées et les tirs de barrage fournis, qui ferment généralement l'accès au sud en cette saison.

    Tous, sauf peut-être la "quille", un drôle d'oiseau qui, selon une vieille légende locale remontant à ces dernières années, serait arrivé d'un pays lointain, lors de sa dernière grande migration annuelle, et aurait décidé de s'établir pour de bon en Béarn, sur les versants herbeux de la vallée du Saleys. N'est-ce pas là le symbole de cette douceur de vivre à laquelle même les animaux aspirent ?

    Depuis ce temps-là on peut voir dans les pâturages alentours ces oiseaux blancs à l'allure altière, que leurs corps oblongs surmontés d'un long cou terminé par une petite tête ronde, fait  ressembler à des quilles disséminées sur l'herbe au milieu des vaches (et leur a valu leur surnom auprès des enfants).

    A défaut de connaître leur origine exacte, les adultes leur ont alors aussi donné le surnom de "pique-bœufs", faisant plutôt référence à l'activité principale de ces oiseaux, qui accompagnent au champ les ruminants et les débarrassent des insectes gênants durant leur broutage. Ayant tendance à se répartir de manière équitable à raison d'un à deux individus par bête à corne, ils sont un bel exemple d'interaction et de collaboration entre les espèces animales.

    Quille es-tu bel oiseau?

    Pourtant, malgré le fait qu'ils aient décidé de consacrer leurs vacances et une grande partie de leur temps libre à cette besogne ingrate, contribuant au bien être de mammifères tellement plus gros qu'eux, ces blancs oiseaux longilignes, bien plus que de simples quilles, finissent parfois par apparaître comme ces êtres célestes descendus sur le plancher des vaches, pour y accompagner l'âme (faussement ininspirée) de nos blondes herbivores dans leur courte vie, afin de les aider à transcender la paix des pâturages qui les conduit lentement et inexorablement vers le don ultime de leur corps à l'art de vivre local.

    C'est peut-être la raison pour laquelle les quilles, campées sur leurs pattes au milieu des prés, bien qu'elles paraissent si proches de nous, faisant partie du quotidien de la région, semblent vouloir préserver leur secret et gardent un œil perçant sans cesse aux aguets, ne se laissant pas approcher ou photographier, même au prix d'infinies précautions.

    Ce n'est qu'à la fin de chaque journée, quand leur tâche sur terre est accomplie, qu'elles retrouvent toute leur majesté de gardiennes du ciel, en s'envolant vers le couchant en un vol gracieux digne des oiseaux migrateurs de haut vol...

    Quille es-tu bel oiseau?


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    Tigrou (piscine)1

    Après l'interminable face à face durant lequel aucune parole n'avait été échangée, mais où le blanc et le noir commençaient à se confondre dans les reflets dansants de l'eau turquoise, le chat Tigrou, lassé et un peu dépité, quitta les abords de la piscine pour aller se coucher en chien de fusil sur le canapé…

    Entrechat (2)

    Extrait de : Ramuncho - La vie du chat Tigrou (Editions de la Vallée d'Ossau) 


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